La voie médicamenteuse ?
En France, les troubles anxieux sont très fréquemment retrouvés dans la population générale. Un tiers à un quart des adultes consomment des anxiolytiques (médicaments utilisés contre l’anxiété). Il est très facile de s’en procurer sans avoir de prescription médicale. C’est la raison pour laquelle ils sont les plus consommés. Néanmoins, de nombreuses études réalisées par des spécialistes ont été effectuées du fait des questions de santé publique qu’ils soulèvent.
Une maladie dite « psychogène » n’entraîne pas obligatoirement la nécessité d’un traitement, qu’il soit psychothérapeutique ou médicamenteux
Vous devez avant tout, tenir compte de la perception que vous avez de votre propre comportement. Si vous considérez que votre phobie constitue un handicap léger, voire modéré, mais qu’elle n’impacte pas votre quotidien de façon significative et que vous vous sentez suffisamment à l’aise pour vivre avec la psychothérapie n’est pas forcément nécessaire. Mais s’il vous arrive de ressentir par moment du stress, une anxiété ou de faire une attaque de panique, un médecin pourra vous prescrire un traitement médicamenteux pour vous aider rapidement à traverser les situations qui vous sont difficiles. Sachez que ces traitements sont très variés car ils dépendent de l’intensité et de la forme de votre souffrance anxieuse. Seul un professionnel de santé sera en mesure d’effectuer une évaluation de vos symptômes avant de vous orienter vers un traitement adapté.
Sachez d’ores et déjà que les traitements médicamenteux n’ont pas démontré une efficacité thérapeutique pour le traitement des phobies dites spécifiques (peur d’un animal, peur des hauteurs, peur de conduire, etc.). De nombreuses études ont démontré que les thérapies cognitives et comportementales (TCC) constituent un traitement de premier choix pour ces phobies. La solution médicamenteuse s’avère efficace lorsque les individus souffrent d’attaque de panique et particulièrement de phobie sociale. Ainsi, vous l’aurez compris, les traitements médicamenteux sont un soutien immédiat pour atténuer les symptômes. La thérapie quant à elle va permettre de travailler sur ces symptômes, la compréhension de ces derniers et l’extinction de l’origine de ces symptômes.
Une maladie dite « psychogène » n’entraîne pas obligatoirement la nécessité d’un traitement, qu’il soit psychothérapeutique ou médicamenteux
Vous devez avant tout, tenir compte de la perception que vous avez de votre propre comportement. Si vous considérez que votre phobie constitue un handicap léger, voire modéré, mais qu’elle n’impacte pas votre quotidien de façon significative et que vous vous sentez suffisamment à l’aise pour vivre avec la psychothérapie n’est pas forcément nécessaire. Mais s’il vous arrive de ressentir par moment du stress, une anxiété ou de faire une attaque de panique, un médecin pourra vous prescrire un traitement médicamenteux pour vous aider rapidement à traverser les situations qui vous sont difficiles. Sachez que ces traitements sont très variés car ils dépendent de l’intensité et de la forme de votre souffrance anxieuse. Seul un professionnel de santé sera en mesure d’effectuer une évaluation de vos symptômes avant de vous orienter vers un traitement adapté.
Sachez d’ores et déjà que les traitements médicamenteux n’ont pas démontré une efficacité thérapeutique pour le traitement des phobies dites spécifiques (peur d’un animal, peur des hauteurs, peur de conduire, etc.). De nombreuses études ont démontré que les thérapies cognitives et comportementales (TCC) constituent un traitement de premier choix pour ces phobies. La solution médicamenteuse s’avère efficace lorsque les individus souffrent d’attaque de panique et particulièrement de phobie sociale. Ainsi, vous l’aurez compris, les traitements médicamenteux sont un soutien immédiat pour atténuer les symptômes. La thérapie quant à elle va permettre de travailler sur ces symptômes, la compréhension de ces derniers et l’extinction de l’origine de ces symptômes.
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La prescription d’antidépresseurs
En plus des anxiolytiques,un médecin peut prescrire des antidépresseurs dans le cadre de la phobie sociale notamment lorsqu’elle à un impact important sur la vie sociale et professionnelle du patient. De ce fait, ne soyez pas étonné de retrouver des antidépresseurs dans votre prescription médicamenteuse pour traiter vos phobies. Ces derniers sont utilisés pour traiter la dépression et des troubles de l’humeur. Ce sont des activateurs cérébraux, des stimulants de l’état de vigilance. En plus d’aider à soulager la dépression, les antidépresseurs ont montré des bénéfices thérapeutiques dans d’autres troubles tels que les attaques de panique, les troubles obsessionnels-compulsifs (TOC), les troubles alimentaires. Ce sont particulièrement les antidépresseurs dits « tricycliques » et les « IMAO » (Inhibiteurs de monoamine oxydase) qui sont prescrits dans le cas de l’agoraphobie et de la phobie sociale lorsque celles-ci interfèrent fortement avec la vie sociale ou professionnelle. Ces antidépresseurs s’avèrent efficaces pour soulager les symptômes (vertiges, accélération importante du rythme cardiaque, transpiration excessive, sensation d’étouffement, etc.) présents dans l’angoisse panique.
L’anxiété chronique (ou d’anticipation)
L’anxiété chronique (ou d’anticipation) correspond en revanche à la peur de déclencher une angoisse panique. Les manifestations sont différentes et apparaissent davantage sous forme de tensions, de fatigue, de problèmes de concentrations, etc. Les troubles anxieux chroniques sont beaucoup moins sensibles à ces antidépresseurs. Le traitement médicamenteux repose plus ici sur les benzodiazépines qui sont des anxiolytiques (des tranquillisants). Contrairement aux antidépresseurs, ils ne peuvent fournir qu’une réponse temporaire à une situation d’urgence.
Par exemple, une personne devant prendre l’avion mais ayant une phobie de l’avion, va pouvoir prendre un anxiolytique, afin de l’apaiser pendant le vol. Ainsi, ces anxiolytiques ne sont privilégiés qu’en solution temporaire. Pris seuls, ils ne régleront pas la cause de l’anxiété. Attention toutefois car l’efficacité de ce traitement reste plus variable et certains individus peuvent être à risque de développer une dépendance psychologique ou physique.
Effet secondaire et sevrage médicamenteux
Comme tout traitement médicamenteux, les antidépresseurs et les anxiolytiques peuvent avoir des effets secondaires indésirables. Les effets secondaires ne seront pas les mêmes en fonction du type de médicament pris. Le plus souvent, on retrouve de la somnolence, des variations de poids (prise ou perte de poids), diminution de la libido, constipation…
Si vous souhaitez arrêter un antidépresseur ou un anxiolytique, il est important de demander l’avis de son médecin. Ensemble, vous pourrez voir si c’est le moment le plus adapté pour arrêter, et vous pourrez le faire de façon progressive. Le traitement ne sera pas arrêté d’un seul coup mais se fera de manière progressive afin de s’adapter aux symptômes ressentis au fur et à mesure de la diminution.
De plus, les anxiolytiques peuvent amener une certaine dépendance en quelques mois. Ainsi, lors du sevrage, différents symptômes peuvent apparaître et demander un accompagnement un peu plus important.
Le traitement médicamenteux est une aide dans le cadre de la phobie mais en aucun cas un traitement sur le long terme ou qui résoudra la phobie. Pour cela, une psychothérapie est nécessaire afin de pouvoir réduire et supprimer les symptômes en lien avec une phobie.