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Comment vivez-vous votre État de Stress Post-Traumatique?

L’alimentation est une partie intégrante de notre vie, un besoin vital qui nous aide à grandir, nous procure notre énergie quotidienne et nous apporte régulièrement du plaisir. L’alimentation peut cependant aussi être une source de grande inquiétude et de comportements à risque, aussi bien pour la santé physique que mentale. Ce questionnaire vous permettra d’évaluer votre rapport à la nourriture et de mieux comprendre les enjeux d’une alimentation saine.

femme devant assiette - alimentation et rapport à la nourriture

1. Comment fonctionne l’alimentation ?

Dans un fonctionnement sain, l’alimentation repose sur deux principes : la faim et la satiété. Ce sont deux sensations physiques qui alternent avec le temps et les repas.

La faim est le signal qui nous indique que nous avons besoin de manger. Elle varie en intensité, allant d’un léger creux dans l’estomac à des crampes douloureuses et parfois même des nausées. C’est une sensation désagréable qui nous pousse à agir pour la faire disparaître.

Cette action, c’est l’alimentation. 

Au fur et à mesure que l’on mange, la sensation de faim disparaît et est remplacée par la satiété, une sensation agréable de satisfaction et de détente. Elle va durer un certain temps avant de disparaître. Aucune sensation n’est présente pendant quelques heures avant de voir apparaître le retour de la faim, plus ou moins vite selon la qualité du précédent repas.

Ce cycle se répète indéfiniment tout au cours de notre vie

La satiété prend en compte la qualité et la quantité des aliments consommés. Des capteurs sur la langue et dans la gorge, ainsi que la distension de l’estomac vont jouer dans le calcul de la satiété et nous permettre d’avoir un apport nutritif et calorique qui correspond, à peu de choses près, à notre besoin réel.

2. Quels facteurs dérèglent l’alimentation ?

Comme pour l’ensemble des difficultés psychologiques, il est difficile de jeter la faute sur un seul facteur en particulier. On peut cependant observer dans la majorité des troubles alimentaires un élément commun : ne plus écouter les signaux de son corps.

Que ce soit dans la privation ou dans l’hyper-alimentation, les signaux de faim et de satiété sont ignorés, ce qui mène à un dérèglement du cycle.

La question à se poser est donc plutôt : quels sont les facteurs qui amènent à ignorer la faim et la satiété ? Ils sont multiples, en voilà quelques-un :

  • Le rythme de vie moderne : pour bien laisser le temps à la satiété d’apparaître, il est important de manger lentement et de bien mâcher. Entre 10 et 15 mastications seraient requises par bouchée pour la plupart des aliments solides. Les attentes de la vie moderne, que ce soit à cause du travail ou d’autres facteurs personnels, font que ce nombre est beaucoup plus bas. Les temps de pause-repas sont courts, les pensées tournées vers d’autres préoccupations, et l’attention vers ce qu’on mange passe à la trappe, ce qui peut mener à de la sous ou suralimentation.
  • Les canons de beauté : si vous avez déjà complexé à propos de votre summer body, pensé à faire ou entrepris des régimes, surveillé vos aliments et vos calories, alors vous savez de quoi je parle. La minceur et la maigreur sont des arguments de beauté vendus à toutes les sauces. La perte de poids est un marché lucratif, et qui dit marché lucratif dit peu de considérations éthiques. Les régimes restrictifs ne fonctionnent jamais sur le long terme et peuvent amener des dérèglements du cycle de l’alimentation, voire des troubles du comportement alimentaire. Les suppléments “coupe-faim” ou “brûle-graisse” sont, au mieux, inefficaces, et au pire, nocifs pour ce rythme de votre corps.

Le stress et l’anxiété : la nourriture est réconfortante, particulièrement les aliments gras et sucrés qui amènent beaucoup de dopamine, l’hormone de la récompense. Dans des situations émotionnelles compliquées, l’alimentation peut être pour certains une aide précieuse pour garder la tête hors de l’eau. Si ce comportement est occasionnel, il peut être adapté (manger un pot de glace suite à une rupture ne pose aucun problème) mais quand il se généralise à toutes les sources de stress et d’émotions négatives du quotidien, c’est là que le dérèglement se met en place.

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    3. Quelles sont les formes de troubles du comportement alimentaire ?

    Les troubles du comportement alimentaire se présentent sous plusieurs formes.

    La restriction

    La restriction consiste à limiter l’apport calorique, le plus souvent en comptant les calories ou les grammages, afin d’être en déficit calorique, c’est-à-dire en dessous de la quantité d’énergie nécessaire pour vivre. Le but premier est souvent la perte de poids, mais cela peut aussi venir d’un besoin de contrôle sur sa vie, son corps. La restriction calorique peut être extrêmement gratifiante au début, avec un fonctionnement proche de l’addiction. La sensation de contrôle et la satisfaction de la perte de poids forment une association qui peut mener à des troubles graves.

     

    Le sur-contrôle

    Le sur-contrôle est similaire à la restriction, dans le sens où il amène un sentiment de contrôle sur un domaine de la vie, ce qui peut être extrêmement satisfaisant. Cependant, contrairement à la restriction, le but n’est pas d’être en déficit calorique, mais d’avoir une alimentation “idéale” qui doit adhérer à des règles strictes et ne pas en sortir. C’est un mode que l’on retrouve de plus en plus dans les domaines sportifs mais qui est également mis en avant par les influenceurs bien-être. Ces régimes ne sont pas nécessairement néfastes pour la santé mais le sur-contrôle peut amener beaucoup d’anxiété ou de culpabilité quand les règles alimentaires ne peuvent pas être respectées, ce qui peut mener à des spirales descendantes dans l’alimentation et la santé mentale.

     

    Le manque de contrôle

    Le manque de contrôle est souvent lié à une envie de contrôler son alimentation, avec des comportements qui ressemblent à ceux de la restriction ou du sur-contrôle, mais cette privation génère une frustration grandissante qui finit par déborder en crises alimentaires. 

    Le manque de contrôle se traduit aussi au moment des repas classiques, où les signaux corporels sont ignorés. Le repas ne s’arrête pas avec la satiété mais lorsqu’une autre forme de satisfaction est atteinte.

     

    L’alimentation émotionnelle

    L’alimentation émotionnelle est un mode de gestion des émotions, notamment désagréables, par la nourriture. La peur et l’anxiété, la tristesse, la colère et l’ennui sont les principales émotions qui sont gérées par l’alimentation. La récompense amenée par l’alimentation va venir calmer et apaiser l’émotion et aider à ramener un état de calme. Comme mentionné précédemment, cette technique de gestion des émotions peut être adaptée quand elle est rare et ponctuelle. Quand elle devient habituelle, elle peut dégénérer en trouble hyperphagique ou cause des dysrégulations dans le cycle faim-satiété.

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